
Il y a encore quelques mois, le Daring Club Motema Pembe ressemblait à un colosse aux pieds d’argile. Fragilisé par une série de crises internes, plombé par une interdiction de recrutement émise par la FIFA, et privé de toute cohésion structurelle, le club mythique de Kinshasa semblait condamné à l’errance et à la résignation. Mais c’était sans compter sur l’arrivée déterminante de Paul Kasembele à la présidence du club.
La méthode Kasembele : management et résilience
Le dirigeant n’a pas hérité d’une formation, il a hérité d’un champ de ruines. Pourtant, avec une vision claire, un sens aigu du management et une foi inébranlable en la renaissance du Daring, Kasembele a enclenché un chantier de refondation en profondeur. Il n’a pas cédé à la panique ni au populisme. Il a structuré, réorganisé, mobilisé. Il a surtout fait preuve d’un leadership résilient, où la parole rime avec action.
Une dynamique victorieuse retrouvée
Résultat ? Deux victoires d’affilée dans un championnat où rien n’est jamais acquis. D’abord, un succès de prestige face à Lupopo (1-0), avec une solidité défensive retrouvée et une implication collective exemplaire. Ensuite, une victoire autoritaire (3-1) contre le FC Les Aigles du Congo, démontrant que le DCMP a non seulement retrouvé ses jambes, mais aussi son âme.
Des hommes forts au service du collectif
Derrière ces résultats se dessinent des individualités qui émergent dans un collectif redynamisé. Le nom de Diakana Marzouk résonne comme un symbole de cette montée en puissance. Homme du match à deux reprises, il incarne ce DCMP combatif et conquérant. À ses côtés, Mambembe s’est également illustré par une prestation de haut vol face à Lupopo, apportant tranchant et verticalité.
Le facteur Ngatsono : un banc solide
Mais au-delà des individualités, c’est le travail de fond opéré par le coach Barthélémy Ngatsono, technicien expérimenté et fin tacticien, qui mérite d’être salué. Il a su instaurer une discipline de groupe, redonner confiance aux joueurs, et imposer une philosophie de jeu cohérente et ambitieuse.
Une présidence qui redonne foi au peuple vert et blanc
Ainsi, le DCMP ne se contente plus de participer, il ambitionne, il dérange, il gagne. Et cela, on le doit à une présidence qui a compris qu’un club de football ne se gère pas à l’instinct, mais avec méthode, vision et rigueur.
Paul Kasembele n’a pas seulement redonné espoir aux supporters imaniens. Il a prouvé qu’en football, la résilience est une tactique gagnante. Le DCMP est en train de renaître. Et cette renaissance porte un nom : Paul Kasembele.
La rédaction