Les vieux démons du Daring Club Motema Pembe refont surface ce qui plonge l’équipe dans un scandale et une contre performance dans le championnat
Le club de la capitale traverse une période de turbulences qui met en péril son avenir. Les maux qui rongent cette institution sont profonds et complexes, allant de la gestion opaque à l’instrumentalisation des supporters.
Le Conseil d’administration, censé être le garant de la bonne gouvernance, est pointé du doigt pour son manque de transparence et son fonctionnement dysfonctionnel. Les cotisations impayées et les conflits d’intérêts minent la crédibilité de cette instance, qui impose pourtant un contrôle strict aux présidents de la coordination. Ces derniers, souvent livrés à eux-mêmes, doivent jongler avec des ressources limitées et rendre des comptes à des dirigeants qui n’assument pas leurs responsabilités financières et celà, depuis des lustres déjà.
Les supporters, passionnés et fidèles, sont parfois manipulés et instrumentalisés dans des luttes de pouvoir internes. Cette situation nuit à l’image du club et crée un climat délétère, peu propice à la sérénité et à la performance sportive.
La politique de recrutement, souvent critiquée pour son manque de rigueur, contribue à l’accumulation de dettes et à la baisse de qualité de l’équipe. Les joueurs, parfois recrutés sans critères objectifs, peinent à répondre aux attentes et à porter haut les couleurs du club.
La renaissance du DCMP passe par une série de réformes profondes et audacieuses, notamment l’assainissement de la gestion, la mise en place d’une gouvernance transparente, la réforme du conseil d’administration ainsi que la professionnalisation du recrutement par la création d’une cellule de recrutement professionnelle.
Le DCMP est un patrimoine national, et il est de la responsabilité de tous (dirigeants, supporters, partenaires) de le sauver de la dérive et de lui redonner son lustre d’antan.
La rédaction
